Pour cette
modélisation, j’ai commencé par créer les différents éléments de la scène
séparément. A savoir, la clef, le carnet de cuir, la serrure.
La clef a été créée à partir d’un
cylindre retravaillé. Puis d’un plan extrudé et modélisé à partir d’une image
de référence (enfin plusieurs images pour être exacte). Idem pour le haut de la
clef, sauf qu’on ne démarre pas d’un plan mais d’un cylindre.



Après cela, je m’attaque à la serrure en elle-même et la rose des vents (le second cercle, celui du bas, même si sur l’image de couverture cela ne se voit pas très bien). Une fois que la modélisation me convient, on passe à la suite.

A alors commencé
l’autre phase de la conception qui consistait à arranger la scène pour la
rendre moins vide. Plus crédible. Voilà donc le résultat après l’ajout d’une
carte et quelques parchemins roulés. La carte est en réalité un simple plan
légèrement retravaillé pour lui donner du relief sur lequel a été mappé le
dessin d’une mappemonde.
Pour les rouleaux, il s’agit simplement d’un
cercle travaillé pour en faire une spirale qui est ensuite extrudée (les points
sélectionnés sont d’abord dupliqué puis translaté dans l’espace pour former un
volume). Une fois le volume formé, je lui applique une texture papier. Puis, il
suffit de dupliquer le premier rouleau et jouer sur sa taille/position/épaisseur
de façon à créer les autres facilement.
Maintenant passons à l’étape la plus longue et
fastidieuse, les réglages. Voilà les premiers essais de lumières.
Puis le réglage caméra au format de l’image
et ensuite l’ajustement des éléments de la scène et le rendu. Ici, il s’agit de ce que l’on peut
considérer comme un rendu simple, (à savoir qu’il ne fait pas appel à ce que l’on
appelle un compositing, une sorte de processus de post-production directement inclus
dans le logiciel de modélisation.). Donc en temps que rendu simple, il me faut
environ 20 minutes pour obtenir une image, sachant qu’à chaque modification
dans les réglages des différents éclairages il faut recommencer ladite image. C’est
ce qui explique la longueur de cette étape.
Une fois l’image obtenue… après moult
essais d’éclairage et autant d’heures de rendu passée… il ne reste plus qu’à l’insérer
dans la maquette de la couverture avec ses dimensions d’impression, titre, logo
etc…
Et voilà le résultat final :
Ne pas oublier de faire un test d’impression
pour vérifier la cohérence chromique, car il faut savoir que les couleurs
ressortent différemment à l’impression par rapport à ce que l’on voit à l’écran.
Voilà ce making-off est terminé, j’espère
qu’il vous aura plu.
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