Coucou
les gens,
Aujourd’hui je vais faire un
petit point sur le tome 1. Pourquoi donc me direz-vous ? C’est simple, le
nombre de lecteurs ayant adoré ce tome augmente à chaque nouvelle lecture. Et
selon plusieurs personnes, il leur est inconcevable que L5TO n’est pas encore à
ce jour d’éditeur. La raison en est très simple : parce que je n’en ai
encore jamais vraiment cherché. J’ai participé au concours Gallimard simplement
parce que je voulais préparer le texte pour l’auto-édition et que la deadline
de Gallimard me permettait de me fixer un objectif concret pour le réaliser. Le
texte étant prêt je ne risquais rien à tenter le coup. Seulement depuis
l’enthousiasme des lecteurs a finalement fait son petit bout de chemin et je me
dis que bah pourquoi pas tenter le coup d’envoyer le manuscrit à d’autres
maisons. A part refuser plus ou moins poliment…
Du coup je me suis replongée dans
ce tome avec une vision nouvelle : celle de la fille qui a passé l’été à
résoudre et dégrossir ses problèmes de Mythologies, Technologie ou encore Magie
et Intrigue de chaque monde. Ce fut un travail assez exhaustif et parfois
laborieux parce qu’on ne voit pas concrètement l’avancée de l’histoire. Mais au
final, elle avance quand même et par voie de conséquence, j’ai une vision
aujourd’hui bien plus claire de la suite, que le maigre recul que j’avais en
écrivant le tome 1. Or une chose en entrainant une autre, je me suis aperçue
que certains détails qui à l’époque cadraient parfaitement dans le décor, sont
aujourd’hui non pas incohérent, mais gênants pour la suite.
La principale lacune de ce tome
est à mon sens (et celui d’un certain nombre de lecteurs aussi), toute la
partie des souterrains de l’Arkalyne. Cette partie, loin d’être inutile manque
de rythme. Du coup j’ai décidé de remanier un peu tout ça pour exploiter un peu
mieux les fameuses ruines existant dans la forêt des songes, en introduisant
une de ces ruines dans le souterrain. L’avantage de ce changement, c’est que je
pourrai l’utiliser tant pour dévoiler un peu la personnalité de Dynamo que pour
développer davantage l’aspect Mythologie argellienne (ou du moins l’ancienne
mythologie, celle qui précède ce que nous apprendra Maxime par la suite) et
aussi un peu la magie, qui reste la grande absente de ce tome. Du coup, ce
passage ne devrait pas réellement changer en longueur mais plutôt en substance.
Et si jamais, après ajustement ça me parait toujours trop long, cette fois je
taillerai dans le vif J
Le deuxième point qui me
chiffonne c’est le caractère de Dynamo. C’est un personnage avec lequel j’avoue
avoir un peu de mal à travailler. Du coup, je vais essayer de transformer un
peu son caractère pour marquer davantage sa « nature » particulière.
Donc deux solutions, soit il faut que je lui enlève toute forme d’émotions, ce
qui finalement ne me plait pas trop, soit il faut que je crée un décalage dans
l’expression de ses émotions pour souligner sa difficulté à se positionner par
rapport à telle ou telle situation. Globalement ça ne devrait pas poser trop de
problèmes ni nécessiter de gros changements. L’essentiel des modifications
devrait se faire dans la première partie, donc celle des souterrains qui va de
toute façon changer.
Enfin dernière chose, qui devrait
changer c’est le couvent. L’aspect religieux qui s’y rattache me dérange un peu
dans le contexte de ce que je veux faire plus tard. Ainsi, la petite ville
française avec son couvent deviendra une petit Île française avec les restes
d’un couvent réaffecté et transformé en une sorte d’école/secte. Pourquoi ce
choix ? Simplement parce que l’île aura la particularité de ne regrouper
que des gens de la famille Windmeister au sens large. C’est-à-dire des ancêtres
généalogiques. Le pourquoi du comment de cette particularité ne sera pas
expliquée dans le tome 1 puisqu’elle constituera une partie de l’intrigue du
tome 3. Ce sera juste un constat à rajouter. Mais du coup l’école, en plus de
rassembler tous les niveaux scolaires (pour éviter aux enfants d’aller à
l’école sur le « continent »), offrira le logement aux professeurs et
tous les autres « étrangers » de passage ou pas, créant ainsi une
petite communauté dans la communauté.
Voilà, j’en ai terminé avec cet article, je vous donne rendez-vous
la semaine prochaine pour un nouvel article dédié à la modélisation des lieux.