Coucou
les gens,
Pour beaucoup, la description est un art difficile et délicat
qui demande à la fois précision pour que son lecteur situe correctement
l’action, et poésie. Encore que poésie ne soit pas réellement un terme très
approprié quand on décrit la case d’un orque =_=. Quand je parle de poésie, il
serait plus exact de considérer que j’aime faire appel aux sensations du
lecteur, qu’elles soient visuelles, olfactives, voire même tactiles. Bref, tout
ce qui touche au ressenti physique ou moral du lieu dans lequel évolue mes
personnages car, oui ici je ne parle que des lieux et ambiances. Mais
l’exercice de donner corps à sa pensée n’est pas toujours évident. Décrire une
forêt, à la limite ce n’est pas spécialement compliqué, dans la mesure où le
référentiel forêt reste bien défini dans l’esprit collectif. De la même façon
décrire une maison, c’est en apparence facile. Là où l’exercice devient
périlleux, voire carrément casse gueule c’est quand il s’agit de leur donner
une identité propre, car avoir l’image en tête ne suffit pas forcément à
retranscrire les choses telles qu’on les imagine. La plupart du temps, le lieu
reste flou dans l’esprit de l’auteur et ce flou artistique se ressent dans la
description, inversement, la description exacte et minutieuse de chaque partie
du lieu, peut également desservir la fluidité de l’histoire. Trouver le juste
équilibre n’est pas toujours aisé, et c’est pourquoi chaque auteur a un peu sa
méthode à lui pour décrire.
Je vous propose ici de découvrir ma façon de faire. Comme beaucoup
j’aime m’inspirer d’images glanées au gré du net, qui ont souvent cet avantage
de me mettre dans l’ambiance, et m’aider à retranscrire les sensations que m’évoquent
le lieu. Néanmoins, cette méthode a une limite de taille pour moi : il est
rare que j’arrive à trouver une image exacte de ce que j’ai en tête, et
compiler plusieurs images pour arriver à quelque chose d’à peu près
satisfaisant prend beaucoup de temps pour des résultats pas toujours
satisfaisants. C’est la raison pour laquelle, depuis que j’ai commencé à
modéliser, il m’arrive de plus en plus souvent de faire des croquis à main levée
des différents lieux, et ensuite de modéliser la base du croquis en 3D de façon
à pouvoir m’immerger dans le lieu lui-même afin d’imaginer au mieux comment les
personnages interagiraient à l’intérieur. Voilà pourquoi mes prochains articles
sur la modélisation vous présenterons les croquis bruts de ces différents
lieux. Le premier traitera de Néollia et de son fameux Caith Sith. Le second,
toujours sur Néollia, vous fera découvrir les croquis préliminaires de Sangaloo.
Le troisième s’intéressera à l’Arkalyne (le manoir du tome 1) et à sa structure
bien particulière. Le quatrième continuera sur la même lancée en décrivant les
temples initiatiques tels qu’ils étaient au temps de leur construction, c’est-à-dire
bien avant la construction de l’Arkalyne dans les tréfonds de laquelle ne se
trouvent plus que les ruines. Enfin le cinquième s’intéressera au musée d’Arcanes.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous la semaine
prochaine pour un article dédié aux nouveautés qui devraient apparaitre dans le
tome 1.
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